Dans les civilisations les plus anciennes, les rites de passage faisaient partie des coutumes. Chaque tradition avait son mode de réaliser ces rituels puissants de préparation pour la vie.
Aujourd’hui, l’être humain questionne attitude, posture, comportement, conflit de polarités, au devant d’une société qui s’est éloignée de son origine. Des cultures archaïques jusqu’au monde contemporain, la femme est la base de la conception et c’est au travers de sa force intérieure, que de grandes possibilités s’ouvrent pour soutenir l’équilibre de la vie. La femme a besoin de périodes de temps de repos et de solitude, pour méditer, pour rêver et élaborer de nouveaux projets pour le bénéfice de sa communauté. Il existe plusieurs formes de sortie du contexte social, et l’une d’entre elle est connue comme rite de la Caverne. Cette retraite réconcilie la femme avec toutes ses parties, s’unissant à la Grande Mère Divine.
Durant une immersion de plusieurs jours, l’homme réalise en montant sur la montagne leur quête entrelaçant sa vision intérieure avec le monde tangible.
Ces rites s’initient à l’adolescence, mais ils peuvent être vécus à n’importe quel âge.
Dans les traditions amĂ©rindiennes, l’homme et la femme – Ă 52 d’âge – atteint la sagesse et accède au cercle des Anciens/Anciennes
Au travers d’un acte rituel puissant, la personne cèle cette initiation avec l’univers.
L’apprenti est transporté à travers la force de l’Esprit, des invocations, des prières au-dessus de la montagne, dans l’intention de calmer son mental afin d’aller en direction d’une conscience infinie. En renouvelant son énergie pour appeler la vision, son lieu de pouvoir se révèle dans la roue de vie, créant de nouvelles possibilités de retourner à la vie quotidienne, réconcilié avec l’impossible.
« Où la quête termine, la vision s’installe. »
Sylvie Shining